18h je me lance à vélo et commence à entamer des chemins peu praticables à vélo. Au bout d'un moment le chemin s'enfonce dans la forêt et me force à marcher pour éviter d'endommager mon vélo. La carte m'indique un sentier jusqu'au bout de l'île... Vaste arnaque. Voilà maintenant que je me trouve devant une forêt de bambou, sans chemin ! Avec un vélo et un gros sac à pagaies, c'est mission impossible ! Je décide de laisser le vélo et explore cette petite forêt en quête de sortie. Une fois trouvée je pose mon sac et vais chercher mon vélo. Sacrée gymnastique ! Bon cette fois le sentier est de retour mais, cachant quelques ronces, je porte mon vélo. Le GPS indique encore 1,5km et je suis déjà rôti. Plus loin le sentier repart à l'opposé de ma direction. Non c'est pas possible !! Au diable les sentiers, je vais me frayer un chemin sur les 500m qui restent ! Le vélo sur l'épaule, je tire tout droit jusqu'à mon point d'arrivée. Entre les arbres, les ronces et un champ de grandes plantes (aucune idée de ce que c'est), j'arrive enfin au local nautique que j'avais ciblé et qui possède une zone d'embarquement. Totalement foutu, il est 19h15. Quelle idée de vouloir absolument suivre les méandres et de faire confiance aux cartes ?!


Montage rapide de la tente et lancement du feu avant qu'il ne fasse nuit. Affalé par terre je me fais un bon gros repas pour récupérer des calories.


Au final la machine a bien été poussée à bout après 29km de PackRaft et 5,5km de vélo-marche.


Demain direction Avignon pour un moment de réconfort, ça va faire du bien.


Sous la lueur de la lune, je prends congé sous ma tente pour apprécier la position horizontale.